En cette année 2015, nous célébrons le 70ème anniversaire de la libération du camp d’extermination nazi Auschwitz-Birkenau et la fin de la Seconde Guerre mondiale. À cette occasion, les professeurs de français des classes de 9ème, Mme Mehner, Mme Eckel et Mme Attali, ont décidé de lire le roman de Claude Gutman, «La maison vide», dans le cadre du projet Lire contre l’oubli.
David Grunbaum est un garçon juif qui vit à Paris avec ses parents avant et pendant l’Occupation de la France par l’Allemagne nazie. C’est le temps où le gouvernement franc̡ais, le régime de Vichy, a collaboré avec les Allemands et a propagé la même idéologie antisémite que l‘Allemagne nazie. David, le personnage principal et de «La maison vide» voit ses parents se faire deporter. Mais les nazis ne le deportent pas parce qu’il se cache chez les voisins, les Bianchottis dont le fils est mort pour la France.
Dans le livre, c’est David, le narrateur, qui raconte son histoire. On apprend comment son père, Lazare Grunbaum, a fui son village en Pologne après un progrom où des Polonais ivres assassinent sa femme et ses trois enfants et comment, après avoir travaillé en Allemagne et en Belgique, il arrive en France qui est pour lui le pays de la liberté. Mais avec les lois antisémites et les caricatures qu’il découvre dans les journaux, David comprend que sa vie en France n’est pas aussi libre que son père croyait et que le nazis sont partout. Au moment ou il écrit, ses parents ne sont plus là.
David raconte la période de l’Occupation, les mesures antisémites du régime de Vichy comme le port de l’étoile jaune sur le côté gauche à partir du 3 mai 1942 et la Rafle du Vel‘ d’Hiv‘ du 16 juillet 1942. David écrit pour que le monde se souvienne.
Pour encadrer le projet, les professeurs d’histoire des classes de 9ème, Mme Eifert et Mme Bänsch, ont organisé la visite du camp de concentration Osthofen en Rhénanie-Palatinat qui a fonctionné de 1933 à 1934 pour les opposants politiques. Avant la visite, nous avons parlé de cette époque en cours d’histoire. La visite était très interessante mais il ne resta pas beaucoup d’objets d’époque. En plus, c’était un camp politique si bien qu’il n’y avait pas beaucoup de parallèles avec un camp d’extermination comme Auschwitz.
En cours d’histoire et en cours de français, nous avons compris que la dictature du national-socialisme et le choix français de la Collaboration était une grande terreur. Les jeunes générations doivent se souvenir de cette époque de haine et d’intolérance.
(Sebastian Henn, 9d)